Ami(e)s gastronomes, nous vous emmenons au cœur de la Picardie historique à deux pas du Palais impérial de Compiègne (60) au Bistrot du Château, où le chef Osman Tinjic et son épouse proposent une cuisine juste et pleine de saveurs !
Une cuisine de savoir-Faire
Dans la salle chaleureuse et élégante du bistrot du château, les clients se régalent d’une cuisine pleine de goûts et de couleurs, certains interpellent la patronne par son prénom et saluent le chef par le passe-plat. Nul doute, nous sommes dans un restaurant qui respire le savoir-faire et qui cherche à se constituer une clientèle d’habitués plus que de « one-shot ». Pour arriver à séduire tous ces fins gourmets, la recette est simple. Le bistrot du Château ne cuisine que bien et que du frais ! De l’entrée jusqu’au biscuit qui accompagne le café, tout est fait maison à partir de produits bruts cuisinés avec le savoir-faire que seule l’expérience apporte. Jean-Marc Beaucamps, notre directeur commercial RHD résume « Au Bistrot du château, ce n’est pas des mecs qui décongèlent, c’est un restaurant ou on cuisine »
En effet, le chef est passé par tous les postes qu’un restaurant peut compter, en salle comme en cuisine. Quand on l’interroge sur un ingrédient délicat ou sur un geste particulièrement technique, il répond modestement « un cuisinier est sensé savoir-faire ça ». Plus encore que de maîtriser les gestes, ses découpes ou encore ses cuissons le chef sait aussi manager son équipe. En effet, vous avez peut-être déjà vu à la télévision des chefs hystériques qui s’époumonent sur leurs équipiers paniqués ? Et bien ici, c’est l’inverse, tout le monde est calme, le chef intervient autant que nécessaire pour transmettre à ses deux commis les gestes les plus précis et les techniques les plus efficaces. C’est grâce à cette efficacité que la petite brigade de trois arrive à sortir une cinquantaine de couverts par service en ne travaillant que les meilleurs produits bruts ! En effet, les pommes servies à midi sont pelées et découpées le matin même, pareil pour les viandes et les poissons qui sont cuits minutes.
Choisir le bon produit
Travailler du frais c’est une chose mais pour trouver, séduire et garder son public, il faut aussi travailler avec des produits différenciants ! Avant tout, le chef choisi les bons produits, à la bonne saison, ensuite, il privilégie systématiquement les produits locaux car comme il est du coin, il connait la valeur de notre terroir. Finalement, une bonne cuisine, c’est le croisement d’un bon produit et d’un bon savoir-faire. Prenez une pomme de terre Blue Belle cultivée dans le Santerre, si on la mange crue, ce n’est pas terrible. Une purée industrielle c’est à peine mieux. Et entre les mains d’Osman, la même Blue Belle devient un écrasé de pomme de terre délicat et léger qui fleure bon la noix de muscade !
D’ailleurs, il ne faut pas oublier que la cuisine est une discipline multiple où il faut faire bon et aussi faire beau. Parce que des Saint-Jacques de chez Promer Océan juste nacrées, c’est délicieux, ajoutez-y une purée de panais locaux, et c’est encore meilleur ! Et pour le différenciant ? Mettez des petites sommités de choux fleur violet parce qu’on mange d’abord avec les yeux !
Nous sommes heureux et fiers de permettre au chef Osman de sublimer les meilleurs produits issus des meilleurs terroirs et de contribuer modestement à la qualité de son travail !